Près d’un jeune belge sur deux s’imagine devenir entrepreneur

Amway dévoile les résultats de la 8e édition de son étude mondiale sur l’entrepreneuriat et dresse le profil de l’entrepreneur « type » // • Le Belge le plus propice à se lancer est jeune, urbain et sociable • L’administration et l’éducation, les deux plus grands freins à l’entrepreneuriat en Belgique

À l’occasion de la semaine de l’Etudiant Entrepreneur organisée par son partenaire VentureLab, incubateur d’étudiants entrepreneurs à l’ULiège, Amway publie la huitième édition de son étude annuelle intitulée « Amway Global Entrepreneurship Report 2018 » (AGER) relative à l’entrepreneuriat dans le monde. En plus d’offrir des comparaisons entre pays, les résultats de cette dernière dressent le profil du Belge désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat et mettent en exergue le rôle que joue l’environnement sur la décision de se lancer. Les charges administratives ainsi que le manque de soutien du système éducatif apparaissent ainsi comme les plus grands freins lorsqu’il s’agit de lancer sa propre entreprise. Conscient du rôle crucial qu’il peut jouer, le VentureLab propose des workshops et des conférences tout au long de la semaine pour préparer les étudiants entrepreneurs belges et internationaux dans la réalisation de leur projet.

Chaque année, via son étude AGER (Amway Global Entrepreneurship Report), Amway sonde près de 50 000 personnes à travers 44 pays dans le monde afin d’évaluer l’attitude de chaque population vis-à-vis de l’entrepreneuriat. Grâce aux résultats de AGER et avec l’aide du score AESI (l’« Amway Entrepreneurial Spirit Index »), qui mesure les facteurs qui influent sur l’intention d’une personne à lancer sa propre entreprise[1], les tendances actuelles de l’entrepreneuriat en Belgique se dessinent. Amway dévoile aujourd’hui les conclusions de l’édition 2018 pour la Belgique, étayées par les propos des professeurs Bernard Surlemont (professeur d’entrepreneuriat à HEC - Université de Liège) et Victor Gilsing (professeur d’Innovation des Affaires et Entrepreneuriat à l’Université d’Anvers).

Si, d’après les résultats de l’édition précédente, l’intérêt pour l’entrepreneuriat a connu un pic en 2016 (le score AESI avait en effet connu une augmentation de 5 points par rapport à 2015), il semble que la tendance se soit résorbée depuis, revenant au score usuel de 41. Bien qu’en ligne avec l’AESI européen (42), la Belgique semble en effet moins propice à l’entrepreneuriat que le reste du monde, avec un score moyen international de 47.

D’après les détails de l’index, c’est le score concernant l‘envie des Belges (« desirability ») qui a connu la plus grande diminution. En 2016, 47% des personnes interrogées partageaient leur désir de créer leur propre entreprise, elles sont 37% cette année, soit 12% de moins qu’au niveau global. En ce qui concerne leur foi en leurs capacités à devenir entrepreneur, les Belges semblent moins sûrs d’eux-mêmes qu’en 2016 : 38% des répondants s’estimant être équipés pour réaliser leur projet contre 45% l’année précédente. Néanmoins, le dernier aspect de l’index semble avoir été épargné, les Belges étant presque aussi persévérants qu’au cours des dernières années. En effet, 47% d’entre eux affirment qu’ils ne laisseraient pas tomber leur rêve d’entrepreneuriat si leur famille ou amis se mettaient en travers de leur chemin. Ce paramètre connaît, au contraire, une augmentation stable depuis 2015 (2016 : 45%, 2015 : 42%). Il est par ailleurs intéressant de noter que 87% des jeunes de moins de 35 ans estiment qu’ils sont soutenus par leur entourage, un résultat nettement supérieur comparé à ceux obtenus dans les catégories d’âge.

Pour Bernard Surlemont, professeur d’entrepreneuriat à HEC - Université de Liège, ce retour à la normale s’explique de différentes façons : « En plus des différences statistiques qui peuvent exister en fonction du nombre de gens interrogés, il est important de se rappeler que l’étude porte sur la perception des gens vis-à-vis de l’entrepreneuriat. Lorsqu’ils répondent, ils sont influencés par le climat ambiant. Les attentats de Bruxelles et les militaires dans les rues sont autant de facteurs susceptibles de freiner les velléités entrepreneuriales ».

Jeune, urbain et sociable, voici le profil du Belge le plus propice à se lancer dans l’entrepreneuriat

Alors que le score AESI belge semble avoir connu une légère baisse entre 2016 et 2017, l’intérêt des jeunes pour l’entrepreneuriat demeure intact. En effet, si les Belges âgés entre 35 et 49 ans apparaissent comme les plus confiants en leurs capacités pour lancer leur propre entreprise (43% contre 34% pour les plus de 50 ans et 39% pour les moins de 35 ans), les jeunes de moins de 35 ans s’avèrent les plus avides de réaliser leur rêve d’entrepreneur. Leur motivation semble effectivement s’être confirmée entre 2016 et 2017 (45% contre 48%).

Le Belge de moins de 35 ans serait donc plus enclin à se lancer dans une carrière d’entrepreneur mais d’autres facteurs favoriseraient-ils également le passage vers l’entrepreneuriat ? Grâce aux données collectées, Amway dresse aujourd’hui le portrait du Belge le plus propice à devenir son propre patron dans les prochaines années : un jeune âgé de moins de 35 ans, travaillant dans le secteur tertiaire, dans un but privé, en équipe, au sein d’un environnement urbain, et surtout, dans un secteur qui favorise le contact humain avec le client. Le contact direct avec le client apparaît comme essentiel pour 84% des Belges, un pourcentage bien plus élevé que dans le reste de l’Europe et la moyenne internationale (respectivement 77% et 75%). Combiné au désir de proposer un service plutôt qu’un produit (58% contre 42%), la relation humaine semble au centre des préoccupations du futur entrepreneur type.

« Il n’est pas surprenant de voir que les jeunes mettent un point d’honneur à créer une entreprise où le contact direct avec le client est primordial. Les moins de 35 ans font partie de la génération Y et, s’ils ont grandi avec les technologies, ils ont par ailleurs évolué dans un monde ultra social. Les jeunes  restent connectés les uns aux autres mais cherchent avant tout des expériences humaines. Le profil « type » de l’entrepreneur belge est fidèle à ce que l’on remarque : un besoin pour ces jeunes de créer quelque chose qui soit « à eux » mais dans un effort commun », explique Victor Gilsing, professeur d’Innovation des Affaires et Entrepreneuriat à l’Université d’Anvers.

 

La Belgique, un moteur pour l’entrepreneur ?

Les résultats d’AGER de 2018 nous permettent non seulement de dresser le portrait du Belge désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat mais également d’en apprendre davantage sur le rôle joué par son environnement.

Pour plus d’un tiers des Belges (31%), la contrainte administrative constitue la plus grande difficulté lors de la création d’une entreprise. Un score qui contraste avec la moyenne mondiale et européenne (respectivement 24% et 20%), où les populations estiment pour leur part que le plus grand obstacle à la concrétisation de leur projet réside dans l’apport financier. De manière surprenante, cet aspect de l’entrepreneuriat ne semble pas être une grande source de préoccupation pour les Belges : ils ne sont que 15% à penser qu’il constitue une barrière contre 23% pour la moyenne européenne et internationale. 

« L’étude met tout à fait en lumière la complexité du paysage économique et administratif belge et les conséquences qui en découlent. Plus que le besoin d’apport financier, la connaissance du système de taxes et les réglementations en vigueur s’avèrent souvent les clés de la réussite d’un projet. C’est pourquoi les élèves devraient être confrontés aux réalités du travail d’entrepreneur autant que possible et que les universités cherchent à mettre en place des ateliers et cours qui se focalisent sur la pratique plutôt que sur la théorie », explique Victor Gilsing, professeur d’Innovation des Affaires et Entrepreneuriat à l’Université d’Anvers.

Outre les charges administratives, le système éducatif n’est pas non plus perçu comme un réel soutien aux yeux des futurs entrepreneurs. Lorsqu’ils sont interrogés sur les aspects de leur pays qui favorisent l’entrepreneuriat, le système éducatif arrive en effet en bas du tableau, juste avant l’administration et la gestion des taxes. Seuls 42% des répondants sont d’accord avec la déclaration « mon pays propose un système éducatif qui offre une formation complète pour acquérir les compétences nécessaires à la création d’une entreprise ». Ce manque de confiance dans le système éducatif belge semble particulièrement présent chez les jeunes, qui le placent comme avant-dernier aspect le plus propice à se lancer dans l’aventure. Chez les plus de 50 ans en revanche, l’éducation est considérée comme un facteur favorable et témoigne d’un décalage de perception générationnel.

 

La Semaine internationale de l’Etudiant Entrepreneur : une deuxième édition pour former les étudiants à la « vraie vie »

Conscient de l’impact du système éducatif sur la volonté des étudiants à devenir entrepreneurs dans le futur, le VentureLab, incubateur d’étudiants entrepreneurs à l’ULiège, organise cette semaine la deuxième édition du Sommet de l’Etudiant Entrepreneur. 

À travers les présentations et des ateliers de différents intervenants issus du monde professionnel et académique, les étudiants d’entrepreneuriat belges, néerlandais et allemands en apprennent davantage sur le concept d’entrepreneur et le rôle que joue le VentureLab dans leur formation.

« Les résultats d’AGER 2018 confirment ce que nous remarquons sur le terrain : un besoin grandissant chez les jeunes de recevoir de l’information pratique et un réel suivi dans leur projet. Grâce à la Semaine de l’Etudiant Entrepreneur, ils peivent assister à des ateliers pratiques sur, par exemple, la finance et les réglementations en vigueur, mais ils ont aussi l’occasion de se renseigner auprès de professionnels du secteur, ce qui les guidera dans leur démarche. De plus, la portée internationale de cette deuxième édition permet de favoriser les échanges entre des étudiants de divers horizons et de leur apporter une perspective différente de la leur », commente Bernard Surlemont, professeur d’entrepreneuriat à HEC - Université de Liège.

 

Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur les résultats de l’étude et poser des questions aux professeurs partenaires, veuillez contacter nadège.witkowski@ketchum.com.

 

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A propos de AGER 2018

L’étude AGER 2018 a été conduite par Amway, en partenariat avec Prof. dr. Isabell M. Welpe de la Chair of Strategy and Organization à l’Université Technique de Munich (TUM). Le travail sur le terrain a été réalisé d’avril à juillet 2018 par l’institut GfK de Nuremberg. Les résultats sont partagés avec la communauté scientifique, dont les 46 conseillers académiques AGER, ainsi qu’avec toutes les institutions universitaires et publiques, et tous les groupes de réflexion intéressés.

 

Pour plus d’informations sur AGER: news-fr.amway.be  

 

Période:           avril – juin 2017

Echantillon:      48.998 hommes et femmes âgés de 14 à 99 ans

Pays:                            44 pays (Afrique du Sud, Allemagne, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Chine, Colombie, Corée du Sud, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, République tchèque, Grèce, Hongrie, Inde, Irlande, Italie, Japon, Lettonie, Lituanie, Malaisie, Mexique, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Slovénie, Slovaquie, Suède, Suisse, Taïwan, Thaïlande, Turquie, Ukraine, USA, Vietnam)

Méthode:          Interviews face à face ou téléphoniques

Institut:            GfK Nuremberg, Allemagne

 

Les deux Conseillers Académiques AGER en Belgique sont :

Bernard Surlemont, professeur

d’entrepreneuriat à HEC

Université de Liège

Victor Gilsing, professeur d’Innovation des Affaires et Entrepreneuriat à l’Université d’Anvers

 

À propos d’Amway

Amway, entreprise familiale, est l’une des plus grandes entreprises de biens de grande consommation à travers le monde. Elle vend au consommateur final plus de 400 produits de haute qualité dans les catégories beauté, bien-être et entretien et ce, exclusivement via des distributeurs indépendants. Fondée en 1959 à Ada, États-Unis, l’entreprise est désormais active dans plus de 100 pays. En 2017, Amway a enregistré un chiffre d’affaires mondial de 8,6 milliards de dollars. www.amway.be

Les marques phares d’Amway sont les vitamines, minéraux et compléments alimentaires NUTRILITE, les soins pour la peau et cosmétiques ARTISTRY ainsi que les systèmes de traitement de l’eau eSpring. Pour plus d’information, surfez sur http://www.amway.be/ ou http://news.amway.be/

 

[1] L’AESI se base sur trois variables, dérivée de la Théorie du Comportement Planifié d’Icek Ajzen : l’attitude positive (desirability), l’auto-efficacité (feasibility) et les normes sociales (stability against social pressure). Plus le score atteint est haut et plus le répondant aura l’intention de créer une entreprise.

AGER 2018 - Résultats mondiaux

PDF - 2.5 Mb

Infographie - Belgique vs Monde

PDF - 745 Kb

Nadege Witkowski

Account Executive, Ketchum Brussels

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Over Amway

Het familiebedrijf Amway is één van de grootste ondernemingen voor basisconsumptiegoederen ter wereld. Het verkoopt meer dan 400 kwaliteitsproducten aan eindconsumenten, in de categorieën beauty, welzijn en onderhoud, uitsluitend via onafhankelijke distributeurs. Het bedrijf is in 1959 opgericht in het Amerikaanse Ada en is nu actief in meer dan 100 landen. In 2017 boekte Amway een wereldwijde omzet van 8,6 miljard dollar. www.amway.be

De belangrijkste merken van Amway zijn de vitaminen, mineralen en voedingssupplementen NUTRILITE, de huidverzorgingsproducten en cosmetica ARTISTRY en de waterbehandelingssystemen eSpring. Meer informatie op amway.be of news.amway.be.