Entrepreneuriat en Belgique : Les seniors et les femmes bouleverseront bientôt l’économie

Amway publie la 7ième édition de son étude mondiale sur l’entrepreneuriat ​ ​ • 80% des Belges ont une attitude positive vis-à-vis de l’entrepreneuriat, soit 7% de plus qu’en 2015 • 1 Belge de plus de 50 ans sur deux considère l’entrepreneuriat comme une opportunité de carrière intéressante • 32% des femmes belges s’imaginent lancer leur propre entreprise

Amway publie aujourd’hui la septième édition de son étude annuelle intitulée « Amway Global Entrepreneurship Report 2016 » (AGER) relative à l’entrepreneuriat dans le monde. Il en ressort que le Belge semble de plus en plus séduit par l’entrepreneuriat, et pas seulement le jeune entrepreneur typique mais également les femmes et les seniors.

Le Belge toujours plus enclin à entreprendre

Pour la deuxième année consécutive, l’étude d’Amway s’arme d’un nouvel outil pour mieux identifier les différentes attitudes entrepreneuriales à travers le monde. L’« Amway Entrepreneurial Spirit Index » (AESI) mesure en effet les facteurs qui influent sur l’intention d’une personne à lancer sa propre entreprise[1]. Au niveau mondial, l’AESI obtient cette année un score moyen de 50 et les pays se trouvant sur le podium de l’entrepreneuriat sont le Vietnam (81), l‘Inde (80) et la Thaïlande (77).

Avec un score moyen de 46, la Belgique, quant à elle, a augmenté son capital entrepreneurial de pas moins de 5 points et se place à la 30ème position du classement mondial (2015 : 33ième position). Selon l’enquête, 45% des Belges estiment avoir les compétences et ressources nécessaires pour créer leur entreprise (2015 : 40%) et 47% des répondants belges considèrent l’entrepreneuriat comme une opportunité de carrière intéressante, soit une augmentation de 6% par rapport à 2015.

Avec ce score, l’AESI de la Belgique dépasse d’ailleurs la moyenne européenne, calculée à 45. En outre, 80% des Belges ont une attitude positive vis-à-vis de l’entrepreneuriat, soit 7% de plus qu’en 2015. « C’est la première fois qu’on obtient un résultat aussi positif dans notre pays », déclare Bernard Surlemont professeur d’entrepreneuriat à HEC – Université de Liège. La Belgique serait-elle bientôt la nouvelle Silicon Valley, fourmillante d’entrepreneurs en tous genres ?

« Encore un peu de patience », sourit Victor Gilsing, professeur d’Innovation des Affaires et Entrepreneuriat à l’Université d’Anvers. « Les résultats de cette année sont impressionnants et prometteurs. On remarque néanmoins que le plus grand défi pour les Belges réside dans le fait de se lancer, ce qui n’est pas étonnant vu notre culture plutôt traditionnelle. Cependant, les résultats de l’AESI, qui dépassent la moyenne européenne, suggèrent qu’un réel changement culturel est en train de se produire et ce dernier est peut-être le précurseur d’un changement de potentiel entrepreneurial en Belgique. »

Mais comment peut-on expliquer ce soudain intérêt pour l’entrepreneuriat? D’après Bernard Surlemont, professeur d’entrepreneuriat à HEC – Université de Liège, les résultats suggèrent que deux catégories de la population belge sont en train de bouleverser le schéma entrepreneurial traditionnel : les femmes et les 50+.

Le « papy boom » de l’entrepreneuriat belge

D’après les résultats de l’étude, 78% des Belges âgés de 50 ans et plus ont une attitude positive vis-à-vis de l’entrepreneuriat, soit 17% de plus qu’en 2015. De plus, le potentiel entrepreneurial (et donc le nombre de personnes s’imaginant lancer leur entreprise) pour cette tranche d’âge a augmenté de 7% par rapport à l’année précédente. Au total, c’est un Belge de cinquante ans ou plus sur deux qui considère l’entrepreneuriat comme une opportunité de carrière intéressante.

D’après Bernard Surlemont, professeur d’entrepreneuriat à HEC – Université de Liège, de nombreux facteurs peuvent expliquer cette augmentation significative : « Outre les nombreuses mesures mises en place par le gouvernement pour favoriser l’entrepreneuriat, le changement de législation de la sécurité sociale a, quant à lui, eu un impact de taille sur les personnes de 50 ans et plus. Avec l’imposition du travail jusqu’à 65 ans minimum, la plupart des travailleurs se sentent obligés de trouver une alternative et l’entrepreneuriat leur semble une option de plus en plus intéressante vu le contexte actuel du marché de l’emploi. Par ailleurs, la législation belge a récemment été en faveur des indépendants, qui ont désormais plus d’avantages lorsqu’ils prennent leur retraire. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant de voir que cette tranche d’âge s’intéresse à l’entrepreneuriat et pense à monter sa propre entreprise. »

Pour Christiane Robert, Présidente de SeniorFlex, un organisme belge dont l’objectif est d’aider les seniors à rester professionnellement actifs, ces résultats correspondent à ce que l’association observe sur le terrain : « Les seniors sont souvent discriminés par le système de travail salarié. L’entreprenariat leur offre donc une alternative intéressante pour rester actifs et c’est une bonne manière de valoriser leur expérience tout en leur offrant l’autonomie nécessaire pour alléger leur temps de travail lorsque nécessaire. Au sein de notre association, on remarque une nette augmentation du nombre de seniors lançant leur propre entreprise, qui a probablement été encouragée par la suppression du plafond de revenus cumulés avec la pension en 2015 pour une catégorie limitée de pensionnés. C’est un premier pas vers un soutien des seniors mais nous encourageons les autorités à assouplir davantage encore la législation pour accompagner cet intérêt. »  

Entreprendre au féminin, une tendance qui se confirme

Les résultats laissent à penser que l’entrepreneuriat n’est plus seulement une affaire d’hommes. En effet, en plus d’une augmentation de 9% du nombre de femmes belges ayant une attitude positive vis-à-vis l’entrepreneuriat (80%), l’AESI obtenu pour les répondantes féminines est de 43, soit 7 points de plus qu’en 2015.

« De nombreuses initiatives ont été mises en place ces dernières années pour développer l’entrepreneuriat féminin et on voit désormais l’impact de ces campagnes. Cependant, il est intéressant de noter que, même si l’attitude des femmes belges est positive (80% d’entre elles ont un avis positif), elles ont des difficultés à passer de l’envie à l’action (32% seulement s’imaginent lancer leur propre entreprise contre 38% chez les hommes). Le coupable ? Le manque de confiance en elles et en leurs capacités. Il est temps que les temps changent et qu’elles croient elles aussi en leur potentiel entrepreneurial », nous explique Bernard Surlemont, professeur d’entrepreneuriat à HEC – Université de Liège.

Pour Florence Blaimont, fondatrice du réseau belge pour femmes entrepreneuses Wonder Women, c’est avant tout la quête d’autonomie financière et affective qui pousse ces Belges à se lancer: « Le temps où l’homme était l’unique soutien financier pour toute la famille est révolu. La plupart de ces femmes cherchent à devenir autonomes afin de pouvoir subvenir à leurs besoins (et ceux de leur famille) tout en s’épanouissant dans un métier qui les passionne, qui a du sens pour elles et qui correspond à leurs valeurs. Elles sont conscientes que le risque zéro n’existe pas mais la liberté à la clé leur permet de trouver le courage de se lancer.»

[1] L’AESI se base sur trois variables, dérivée de la Théorie du Comportement Planifié d’Icek Ajzen : l’attitude positive (desirability), l’auto-efficacité (feasibility) et les normes sociales (stability against social pressure). Plus le score atteint est haut et plus le répondant aura l’intention de créer une entreprise.

Retrouvez tous les résultats globaux dans le PDF en fin du communiqué. Vous y trouverez par ailleurs plus de détails sur les résultats belges dès la page 54.

Pour le détail des résultats belges ou une demande d’interview avec Victor Gilsing (Université d’Anvers) ou Bernard Surlemont (HEC ULG), contactez amandine.servotte@ketchum.com ou nadege.witkowski@ketchum.com.

 

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A propos de l’étude Amway Global Entrepreneurship Report (AGER)

L’étude AGER 2016 a été conduite par Amway, en partenariat avec Prof. dr. Isabell M. Welpe de la Chair of Strategy and Organization à l’Université Technique de Munich (TUM). Le travail sur le terrain a été réalisé d’avril à juillet 2016 par l’institut GfK de Nuremberg. Les résultats sont partagés avec la communauté scientifique, dont les 46 conseillers académiques AGER, ainsi qu’avec toutes les institutions universitaires et publiques, et tous les groupes de réflexion intéressés.

Pour plus d’informations sur AGER: news-fr.amway.be  

Période:            avril – juillet 2016

Echantillon:       50.861 hommes et femmes âgés de 14 à 99 ans

Pays:                45 pays (Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Chine, Colombie, Corée du Sud, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, République tchèque, Grèce, Hongrie, Inde, Irlande, Italie, Japon, Lettonie, Lituanie, Malaisie, Mexique, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Slovénie, Slovaquie, Suède, Suisse, Taïwan, Thaïlande, Turquie, Ukraine, USA, Vietnam)

Méthode:          Interviews face à face ou téléphoniques

Institut:             GfK Nuremberg, Allemagne

 

Les deux Conseillers Académiques AGER en Belgique sont :

 

Bernard Surlemont, professeur 

d'entrepreneuriat à HEC

Université de Liège

Victor Gilsing, professeur d'Innovation des Affaires et Entrepreneuriat à l'Université d'Anvers

 

A propos d’Amway

Amway, entreprise familiale, est l’une des plus grandes entreprises de biens de grande consommation à travers le monde. Elle vend au consommateur final plus de 400 produits de haute qualité dans les catégories beauté, bien-être et entretien et ce, exclusivement via des distributeurs indépendants. Fondée en 1959 à Ada, États-Unis, l’entreprise est désormais active dans plus de 100 pays. En 2015, Amway a enregistré un chiffre d’affaires mondial de 9,5 milliards de dollars.

Les marques phares d’Amway sont les vitamines, minéraux et compléments alimentaires NUTRILITE™, les soins pour la peau et cosmétiques ARTISTRY™ ainsi que les systèmes de traitement de l’eau eSpring™. Pour plus d’information, surfez sur www.amway.be

Résultats globaux et belges

PDF - 7.1 Mb

AGER 2016 : Brochure et résultats

PDF - 880 Kb

Invitation : Panel discussion about mini-entrepreneurs

PDF - 637 Kb

Amandine Servotte

Project Manager, Ketchum Brussels

Nadege Witkowski

Account Executive, Ketchum Brussels

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Amway, entreprise familiale, est l’une des plus grandes entreprises de biens de grande consommation à travers le monde. Elle vend au consommateur final plus de 400 produits de haute qualité dans les catégories beauté, bien-être et entretien et ce, exclusivement via des distributeurs indépendants. Fondée en 1959 à Ada, États-Unis, l’entreprise est désormais active dans plus de 100 pays. En 2017, Amway a enregistré un chiffre d’affaires mondial de 8,6 milliards de dollars. www.amway.be

Les marques phares d’Amway sont les vitamines, minéraux et compléments alimentaires NUTRILITE, les soins pour la peau et cosmétiques ARTISTRY ainsi que les systèmes de traitement de l’eau eSpring. Pour plus d’information, surfez sur http://www.amway.be/ ou http://news.amway.be/