Amway dévoile les facteurs qui influencent notre décision de devenir chef d'entreprise
Amway publie la 8ième édition de son étude mondiale sur l’entrepreneuriat <br /><br />• Seuls 42 % des Belges interrogés considèrent le système éducatif comme un bon soutien pour devenir chef d’entreprise en Belgique <br /> • Une majorité d’entre eux (63 %) jugent que les technologies sont suffisamment disponibles pour se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat <br /> • 38% des Belges sondés se sentent prêt à devenir entrepreneur et préfèrent travailler en équipe et avec des collaborateurs (54 %) plutôt que seuls (46 %) <br /><br />
Qu'est-ce qui anime l'esprit d'entreprise ? Les attitudes et les perceptions quant à la possibilité de lancer une entreprise sont-elles conditionnées par des facteurs extérieurs comme le système éducatif ? Quels traits de personnalité les créateurs d'entreprises pensent-ils posséder ? Tel est l'objet du huitième « Amway Global Entrepreneurship Report », qui analyse l'entrepreneuriat dans le monde.
Cette année, l'étude s'est penchée sur deux aspects qui freinent ou qui encouragent les entrepreneurs : les facteurs internes (engagement personnel, disposition au risque, aptitude à la levée de fonds) et les facteurs externes (environnement national, disponibilité des technologies, système d'enseignement favorable à l'entrepreneuriat).
« Si nous voulons promouvoir efficacement la création d'entreprises, nous devons mieux comprendre pourquoi certains décident de faire le pas ou au contraire de s'en abstenir, et quels sont les types d'activités les plus attrayants, déclare Doug DeVos, président d'Amway. Ainsi informés, les responsables publics et les dirigeants du monde des affaires pourront prendre des décisions et des mesures adéquates pour encourager davantage de personnes à se lancer et à déployer tout leur potentiel dans ce sens. Plus d'entrepreneurs, c'est aussi plus d'opportunités, de croissance et de prospérité pour tous. »
La Belgique est-elle favorable à l'entrepreneuriat ?
Le rapport de cette année demande aux intéressés belges comment ils voient l'attitude de leur pays face à la création d'entreprises, en distinguant cinq aspects. Voici les réponses :
- 63 % des Belges interrogées jugent que les technologies sont suffisamment disponibles pour devenir chef d’entreprise
- 42 % considèrent le système éducatif comme un bon soutien
- 47 % estiment que la situation économique est favorable
- 31 % pensent que le gouvernement élabore des règles claires et faciles à suivre
- 27 % trouvent que la fiscalité est gérable
Amway Entrepreneurial Spirit Index
Cette année encore, l'Amway Global Entrepreneurship Report présente l'Amway Entrepreneurial Spirit Index (AESI). Inauguré en 2015, l'AESI mesure trois facteurs qui influencent le choix du lancement d'une entreprise : le désir, la faisabilité et la stabilité
face à la pression sociale. La moyenne pour tous les pays a légèrement reculé de 50 à 47. En ce qui concerne l’AESI belge, il atteint un total de 41. Ce score est donc inférieur à l’AESi global mais est aligné avec la moyenne européenne qui est de 42.
- 37 % expriment le désir de devenir chefs d'entreprise – désir
- 38 % se sentent prêts à se lancer – faisabilité
- 47 % ne se laisseront pas dissuader par leurs réseaux sociaux – stabilité
Création et conduite d'une entreprise : capacités et attitudes
Le rapport de cette année examine par ailleurs les capacités et les attitudes vis-à-vis de la création et de la conduite d'une entreprise. En majorité, les répondants se perçoivent comme soutenus par la société (76 %), capables de s'engager dans leur projet (68 %), et à même de générer des idées (56 %). Un peu plus de 50 % se considèrent comme ayant le goût du risque (54 %) et 45 % seulement se sentent aptes à rassembler des fonds.
Besoin d'aide
En marge de l'autoévaluation des capacités et attitudes, l'enquête demandait aussi aux participants de quelle sorte de soutien ils estiment avoir besoin pour lancer leur entreprise. Les trois domaines le plus souvent évoqués concernent la finance, la fiscalité et les réglementations (31 %), les ressources humaines (18 %) et la mise au point de l'idée d'activité (17 %). À l'autre extrémité du spectre, les aspects qui suscitent le moins d'attente en termes de soutien sont les levées de fonds (15 %) ainsi que le marketing et l'identification des clients (18 %).
L'entreprise idéale
Enfin, le rapport cherche à cerner les préférences des créateurs d'entreprises, notamment en ce qui concerne le type d'activité et le lieu d'implantation. Globalement, les participants préfèrent une activité à but lucratif (54 %) plutôt qu'à orientation sociale (46 %) ; le travail dans un cadre urbain (55 %) plutôt qu'à la campagne (45 %) ; avec des collaborateurs (54 %) plutôt que seuls (46 %) ; un service (58 %) assuré de manière personnelle (84 %) plutôt qu'un produit (42 %) commercialisé par la voie numérique (16 %).
Cette forte tendance au contact personnel avec le client se retrouve partout dans le monde. Près de la moitié des répondants du monde entier souhaitent vendre des produits, suivant le modèle personnalisé d'Amway et d'autres acteurs de la vente directe de produits.
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À PROPOS DE L’ÉTUDE AMWAY GLOBAL ENTREPRENEURSHIP REPORT (AGER)
La première version d’AGER a été lancée en 2010 sous la le nom d’Amway European Entrepreneurship Report, puis a été étendue dans le monde entier avec AGER 2013, couvrant 24 pays. Le rapport de cette année couvre 44 pays et comprend des entretiens en personne et par téléphone avec près de 49 000 hommes et femmes âgés de 14 à 99 ans.
AGER 2018 a été menée par Amway, en partenariat avec le Prof. Dr. Isabell M. Welpe de Chair of Strategy and Organization of the School of Management de Munich, en Allemagne. Les travaux sur le terrain ont été effectués par la Gesellschaft fuer Konsumforschung, Nuremberg, d'avril à juin 2017. Les résultats sont communiqués à la communauté scientifique, notamment aux 44 conseillers académiques AGER et à tous les groupes de réflexion et institutions académiques et publiques intéressés.